Attentats à la pelle, où tout s’entremêle, la liste est longue et aucune trame logique n’est trouvée pour faire l’inventaire. Attentats aux voitures piégées, à la bombe, ciblés, suicides (bénévoles (stupides), sous la menace, hommes, femmes, enfants,..). Tous les scénarios sont plausibles et les commanditaires ne manquent malheureusement pas d’idées . Si seulement, ils déployaient leur génie au service de l’humanité.
Boucheries professionnelles dont la lame est bien plus aiguisée que celle des abattoirs, tout y passe pourvu que le sang coule à flots.
Catastrophes naturelles et surnaturelles, la Terre qui nous interpelle meurtrie par nos exploitations exponentielles mais continuons à faire les trois singes, on verra bien qui finira six pieds sous terre.
Démocratie dévolue , dictateurs déchus, dollars versés, barbus déguisés et subventionnés, printemps arabe mitigé avec des drames par milliers à la clé. Un nouveau faux état en est le fruit monstrueux de très mauvais goût.
Evolution alimentaire dans nos assiettes, régalez-vous et si c’est possible évitez les aliments pouvant contenir des traces d’OGM, d’hormones, d’antibiotiques, de pesticides, d’insecticides. Mais aussi les conserves, le gras, le salé, le sucré, les boissons gazeuses, les produits transformés, une minute je reprends mon souffle, merci.
Évitez aussi le gluten, les additifs, les conservateurs, les colorants, les aliments issus des descendants d’animaux clonés, les fruits et les légumes hors saisons, trop de laitage, trop de poisson (ou pas, il y a tellement d’études contradictoires), les surgelés, l’huile de palme. Il ne vous reste plus rien à vous mettre sous la dent ?!
Famine vous dites ? Et pourtant on parle que de gaspillage alimentaire, de surproduction et je vois que des rayons bondés, des promotions alléchantes, des packagings XXL et des produits de plus en plus exportés et importés. La mondialisation alimentaire bat son plein. 
Guerre civile, religieuse, ethnique, économique, stratégique, patriotique, informatique, civique, médiatique, sexiste. Là où on soupçonne un hic, on décrète l’état d’urgence, on convoque les grands, on lance une corde pour sauver les petits tout en veillant à bien serrer le nœud, on engage des pourparlers (il fallait bien que j’incruste ce mot), on se fait des alliés, des ennemis, des messies, des boucs émissaires, des convocations au
sommet et on envoie des casques unis ou détachés. On convoque les yeux et les oreilles de la planète, les médias. Il ne faut surtout pas qu’ils dévient du scénario et qu’ils sortent du champ de la caméra sinon la guerre est floutée. Qui dit guerre dit paix dit non renouvellement des stocks des armes dit machine rayée dit crise économique dit guerre dit … et ainsi de suite. A force, nous commençons à connaître la chanson.
Hacker halal. Je vois bien votre air étonné mais avec les temps qui courent on peut s’attendre à tout même à un Hitler héroïque.
Invasion terrestre, militaire, aérienne, spatiale, intime, nationale, internationale, historique, rapide, chirurgicale, parasitaire. Invasion dans l’unique but est de trouver et de détruire des armes de destruction massive, des armes nucléaires et aussi de tuer les méchants et sauver les gentils. Comme c’est mignon ! Invasion pour protéger les plus démunis, pour stabiliser une région, pour la rendre meilleure sans chaos ni ruines. Toutes les conditions d’une vie décente seront mises en place et seront assurées. Il suffit de faire appel aux multinationales, elles sont des expertes dans la matière. Il suffit de détruire, de semer le chaos et en un tour de main les marchés juteux fleurissent, les emplois sont créés et l’économie est relancée. Que vouloir de plus !! On reprend la même chanson de toute à l’heure et on recommence.
Jihad ou Djihad le mot qui fait parler, qui fait alimenter le journal télévisé de treize heures, de vingt heures, les chaines d’informations en continu, la presse écrite, la presse électronique, les forums, les blogs et sans oublier les statuts et les tweets. Des débats, des experts, des chroniqueurs, des avis et encore des avis et toujours des avis.
Le jihad un mot sorti de son vrai contexte, un mot utilisé à tord et à travers par des barbares pour assouvir leurs soifs de sang, par des paumés, que la société a délaissé, (je m’égare là), alors par des paumés pour trouver un sens à leur vie . Un Dexter n’est rien comparé à eux, comparé à leur méthodologie et leur innovation constante dans la sauvagerie.
Kamikaze : se référer à Attentats, Boucheries et Jihad.
Loi du plus fort, du plus offrant, du moins regardant, loi arrangeante et dérangeante. Loi fluctuante, loi votée et loi propulsée promulguée. Loi subie par les uns et esquivée par les autres.
Massacre ou plutôt les massacres. Chers lecteurs, je porte à votre attention que je ne suis ni historienne ni géopoliticienne.
Les massacres de Sabra et Chatilla, Srebernica, Tchétchénie, Kurdes, Gaza, Guerre d’Algérie, Tian’anmen, Rwanda, Boko Haram, Kenya, des musulmans ouïghours, Darfour, ………………….. la liste est longue et ma mémoire est petite.
Sans oublier les massacres d’animaux : éléphants, phoques, dauphins, …
Noire comme les marrés noires, comme l’or noir qui fait perdre la tête à des personnes de cœurs noirs qui courent derrière l’or noir en provoquant des marrées noires, encore la même chanson du serpent qui se mord la queue.
Occupation : Mesdames et Messieurs, en raison des perturbations, des tensions et des dominantes actuelles climatiques, géographiques, historiques, narcissiques, religieuses, raciales, lobbyistes et économiques, je suis dans l’obligation de ne pas m’occuper de cette occupation de notre siècle. Merci de votre compréhension.
Paix : notion en voie d’extinction, présente sans conditions ni négociations dans les contes de fées. Pour le bien de nos enfants, continuons à leur « mentir » pour faire durer leur innocence et leur vision d’un monde merveilleux et paisible, d’une vie calme, le cliché typique d’un ciel bleu avec des oiseaux et des papillons et une prairie parsemée de fleurs de toutes les couleurs où jouent des enfants de toutes les couleurs aussi.
Querelle de voisinage : pour une poubelle laissée sur le palier, pour de la musique au bout de la nuit comme des démons de minuit, pour des coups de marteau un matin dominical, pour des ressources souterraines, pour des frontières mal définies ou occupées. Je m’arrête, je commence à rentrer dans une zone de turbulence.
Racisme rime avec réfugiés, immigrés, clandestins, avec autrui qui est considéré comme un intrus, un parasite, un moins que rien. Racisme rime aussi avec snobisme,
colonialisme, totalitarisme, individualisme, favoritisme et nombrilisme. Racisme rime avec rarissime dans une société cosmopolite rêvée.
Séisme en cours de SVT c’est le tremblement de terre et en réalité c’est tout événement qui vient bouleverser le quotidien d’un individu ou d’un groupe d’individus qu’on appelle société. On trouve : séisme électoral, culturel, culinaire, vestimentaire, médiatique, boursier, sexuel, des mœurs, …. Chaque individu le ressent et le vit différemment en fonction de sa position par rapport à l’épicentre.
Toi mais jamais Moi : chacun cherche un coupable à sa douleur, à son problème ou à sa misère. Il n’y en a qui n’ont pas tord si leur bien a été expolié ou occupé. Moi je n’ai rien dit, c’est toi qui me tire les vers du nez.
Unité, Vérité : mots sortis de cette édition.
Wikileaks : le trouble-fête par excellence.
Xénophobie : synonyme de racisme – contraire de Xénophilie.
YY : (absence catégorique du X) nouveau système génétique découvert chez certaines personnes appartenant à une catégorie à forte tendance sanguinaire.
Zone sous surveillance, des antennes, des
puces, des GPS, des détecteurs, des caméras, des mouchards. Le téléphone arabe est dépassé par un autre à la pointe de la technologie moins voyant et plus efficace, plus économique là n’est pas la question.
N.B. : Pour les plus sceptiques ou les plus idéalistes, je vous donne rendez-vous (ou pas) dans une prochaine édition à l’eau de rose où l’Humanité est belle et l’être humain est généreux, tolérant et gentil. Tout le monde vit d’amour et d’eau fraîche sur une Terre sans frontières où les bobos sont soignés par des bisous magiques.
